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dimanche 15 décembre 2013

5 conseils pour prendre la bonne décision au bon moment

Conseil n°1 : Ne vous embarrassez pas d'informations inutiles
"La profusion d'informations engendre une pauvreté de l'attention" résume le prix Nobel d'économie Herbert Simon. Les chercheurs en neurosciences ont ainsi observé que plus nous amassons des données sur un sujet, plus nous courrons le risque de nous éloigner de l'essentiel. Il devient alors difficile de distinguer ce qui est vraiment important de ce qui ne l'est pas. En cause : notre cerveau. Si performant soit-il, notre cortex pré-frontal, responsable de nos raisonnements, ne peut gérer qu'une certaine quantité d'informations à la fois. Il va avoir tendance à retenir certains éléments et pas d'autres. Exemple : vous visitez une maison ou un appartement en vue d'un achat. Vous vous laissez séduire la présence de deux salles de bains, la peinture toute fraîche, le système domotique ultra perfectionné etc. et vous oubliez l'essentiel: ce logement se trouve à deux heures de votre travail et vous détestez ce quartier...
Conseil n°2 : Ecoutez vos émotions et leurs signaux corporels
Non, les émotions ne sont pas l'ennemi de la raison. Au contraire, elles sont un système perfectionné d'alerte, susceptible de donner des informations précieuses sur une situation donnée. Et destiné à nous faire bouger : émotion vient du latin motio = mouvement. Vous vous sentez excité, heureux, éprouvez un grand bien-être à l'idée de faire ceci ou cela? Au contraire, vous ressentez de la tristesse, de l'hésitation, de la nostalgie, un sentiment de malaise ou une peur diffuse à l'idée de prendre telle décision? Ces émotions sont un indicateur dont vous devez tenir compte. Les signaux corporels qui les accompagnent peuvent vous y aider. Plaisants ou déplaisants, apprenez à les repérer : tension ou détente musculaire, estomac en pelote, frissons, douleur de tête, chair de poule, accélération cardiaque etc. En la matière, chacun a sa propre grille de lecture. Pour se décider, Richard Branson, le PDG de Virgin, se base sur l'excitation ressentie -ou pas- par la proposition qui lui est faite. L'homme d'affaires hongrois Georges Soros lui, avoue se fier à son mal de dos, exactement proportionnel au risque d'un placement financier!
Conseil n°3 : Sortez prendre l'air !
Vous ne savez pas quelle décision prendre ? Tout est flou ? Vote cerveau carbure à plein régime, mais à vide ?... Faites comme Mozart, qui trouvait l'inspiration lors de promenades, et sortez prendre l'air ! Outre l'effet stimulant sur notre cerveau, mieux irrigué et oxygéné, une petite marche décentre notre attention et nous libère du stress. Elle nous permet d'y voir clair. Pour qu'elle soit vraiment bénéfique, sortez les mains dans les poches. Ne prenez pas votre portable ou coupez-le. Flânez au hasard de vos envies, faites du lèche vitrine sans rien acheter, asseyez-vous sur un banc, sifflotez... Laissez-vous guider là où vous avez envie d'aller, sans réfléchir. Cherchez à entendre, voir, sentir des sons, des détails, des odeurs que vous n'aviez encore jamais remarqué. Laissez-vous surprendre. LA bonne idée pourrait alors bien surgir au détour d'une rue, ne la laissez pas passer!
Conseil n°4 : Tendez l'oreille aux messages matinaux
Soyez sûr qu'en background, votre intelligence inconsciente sait quelle est la bonne décision. Et si vous essayiez de lui tendre une oreille bienveillante ? L'une des solutions solution consiste à capturer les messages émis en phase de réveil matinal. Pendant cette période particulière qui dure environ une dizaine de minutes, notre cerveau émet des ondes thêta et alpha, spécifiques des états de conscience modifié, de relaxation profonde et de méditation. Des informations clé émergent à ce moment là. Elles peuvent être très pragmatiques ('zut, j'ai oublié de répondre au mail de X!'), ou plus stratégiques en nous éclairant sur une problématique (c'est le fameux 'mais oui, c'est bien sûr !'). Pour les capturer, activez dans un coin de votre tête cette fonction tout en restant endormi. Laissez émerger ces idées à la surface de votre conscience. Si besoin, notez ces idées au saut du lit pour ne pas les oublier ensuite.
Conseil n°5 : Faites le test du "je le sens ou je le sens pas?"
Parfois, nous n'avons pas le temps de réfléchir pour prendre une décision. Nous agissons alors par 'instinct', au 'feeling', 'avec les tripes'... Et ça tombe bien : les recherches récente menées en neurosciences nous révèlent que ces décisions intuitives sont souvent les meilleures, en particulier lorsqu'elles concernent un domaine d'expertise que nous connaissons bien, une situation de danger ou d'urgence. Ainsi, votre intuition ou -intelligence inconsciente-, est potentiellement capable de vous guider vers les bons choix, encore faut-il lui donner l'occasion de s'exprimer. Pour la contacter, prenez un instant pour vous centrer, par exemple en respirant profondément. Puis posez-vous cette simple question, à laquelle vous ne pouvez répondre que par oui ou non: "Est-ce que je le sens ou pas?".

samedi 14 décembre 2013

Comment se préparer sereinement aux épreuves orales

Comment se préparer sereinement aux épreuves orales


Avant tout : se connaître soi-même

 Pour se mettre en valeur ; il faut bien se connaître ! Vous devez faire le point sur les mois venant de s’écouler pour pouvoir répondre aux questions sur votre parcours passé, présent et futur. Pourquoi pas réaliser un bilan personnel de vos compétences ou élaborer un questionnaire individuel de personnalité ? En effet, vous devez être incollable sur votre CV car il met en avant votre identité, votre scolarité, vos d’activités, vos voyages et vos centres d’intérêts ! Une fois cela fait, évaluez vos « qualités et défauts » et vos « points forts, points faibles ». En clair : faîtes ressortir votre personnalité ! Les questions que posera le jury doivent vous permettre de vous distinguer en parlant de vous à travers des exemples concrets comme vos expériences professionnelles ou extrascolaires. Elles sont un moyen de souligner votre dynamisme, votre assurance et votre sens de l’initiative !   Puis : apprendre à s’entraîner Voyez l’épreuve orale comme un jeu (mais oui c’est possible !) car au-delà d’un simple échange d’informations, l’entretien est une rencontre. Pour vous distinguer, soutenez des idées qui vous sont propres et vous permettront d’élaborer un dialogue constructif avec le jury. En discutant avec vos proches sur la façon dont ils vous perçoivent, vous pourrez identifier les qualités que vous devez mettre en valeur le jour J. De même, vos discussions lors des repas en famille ou de vos soirées entre amis sont un moyen d’améliorer vos capacités d’observation et d’analyse sur les sujets d’actualité ou de loisirs, sujets qui pourront être abordés lors de l’épreuve orale ! 

Puis : apprendre à s’entraîner
 Voyez l’épreuve orale comme un jeu (mais oui c’est possible !) car au-delà d’un simple échange d’informations, l’entretien est une rencontre. Pour vous distinguer, soutenez des idées qui vous sont propres et vous permettront d’élaborer un dialogue constructif avec le jury. En discutant avec vos proches sur la façon dont ils vous perçoivent, vous pourrez identifier les qualités que vous devez mettre en valeur le jour J. De même, vos discussions lors des repas en famille ou de vos soirées entre amis sont un moyen d’améliorer vos capacités d’observation et d’analyse sur les sujets d’actualité ou de loisirs, sujets qui pourront être abordés lors de l’épreuve orale !  


Ensuite : valoriser la richesse de votre personnalité
Il n’est pas utile, voire très dangereux, de vous inventer de fausses expériences, qui d’après vous, prouveraient au jury combien vous ferez un bon manager. Vous devez plutôt élargir votre réflexion sur un centre d’intérêt dont vous pouvez parler avec enthousiasme. Si vous n’êtes pas engagé dans une action ou une cause au sein d’une association n’angoissez pas pour autant : ce qui compte c’est que vous soyez prêt à répondre à toutes les questions autour de la thématique « pourquoi cette école plutôt qu’une autre ? » et préparé à montrer votre curiosité en général, vos valeurs et votre esprit critique. Comment ? En parlant de l’actualité sociale, politique, culturelle, sportive et de vos projets d’avenir. Plus vos réponses sont concrètes, personnelles et plus le jury sera séduit.
Pour résumer : en dehors de vos connaissances culturelles et intellectuelles misez aussi sur l’authenticité, la spontanéité, la curiosité et le charme pour aborder sereinement l’entretien et, sans aucun doute, le réussir.

Sans oublier : comprendre l’attitude et les espérances du jury
Comme vous êtes le sujet de l’entretien impliquez-vous totalement, sans vous cantonner à répondre mécaniquement, car c’est à vous de mener l’entretien.
- Premièrement, montrez votre maturité car le jury attend un candidat heureux et optimiste : pour évaluer votre maturité il mesurera la cohérence de votre projet professionnel avec vos expériences et vos positions dans les domaines que vous affectionnez. Il évaluera aussi votre capacité à assumer vos opinions et à les défendre et donc à prendre des risques.
Le jury pourra tester également votre aptitude à conserver votre sang-froid, face à une agression verbale mais pas d’affolement : vous pouvez légitimement refuser d’aborder les sujets qui sortent du cadre de l’entretien et de la sphère professionnelle. Mais, toujours avec élégance et courtoisie !
- Deuxièmement, vous devez créer une «interactivité » avec le jury en évitant, bien évidemment, des familiarités. Répondez avec assurance, tentez de dissimuler vos signes de stress et souriez!
- Troisièmement, chaque école met en place une grille d’analyse qui lui est propre mais les principaux critères sont les qualités intellectuelles et de réflexion en passant par le champ culturel et la curiosité naturelle, ainsi que la maturité, l’indépendance et le talent à convaincre. Elle évalue également les qualités d’expressions orales et les qualités relationnelles, autrement dit, la relation entretenue avec le jury ainsi que votre motivation et votre dynamisme.

Exercez-vous Adoptez un comportement avenant, poli et courtois, mais ne tendez pas la main sauf si on vous la tend. Dans le même ordre d’idées, attendez l’autorisation de vous asseoir et le consentement du jury pour commencer. Pensez à bien respirer, à vous tenir droit, à ne pas balancer vos jambes ou vos mains et à maîtriser votre temps et à soigner votre tenue. Éliminez les fautes et tics de langage, les contractions, les superlatifs pour privilégier les verbes. Apprenez à vous exprimer avec conviction en posant et modulant votre voix, avec articulation et intonation. En respirant régulièrement pour mieux régler votre souffle et ponctuer votre discours par des pauses, vous avez la possibilité, de mieux improviser ou de structurer vos propos. Utilisez aussi votre regard car c’est un facteur clé de communication : il montre votre conviction, soutient vos réflexions et instaure une complicité puis une sympathie entre le jury et vous.

Et d’un point de vue pratique
Il est indispensable de s’informer sur la nature et les modalités de l’épreuve et de lire attentivement les courriers d’informations reçus avant le jour de l’entretien. Ne négligez pas non plus la préparation matérielle, technique et logistique comme la convocation et la pièce d’identité, les horaires, les lieux de rendez-vous avec le staff admissible, le transport et le matériel.
Et pour conclure : une bonne hygiène de vie
Apprenez à gérer votre stress physique ou psychique en prenant, par exemple, une grande bouffée d’oxygène et en pratiquant le sport que vous aimez. Ensuite, comme pour les athlètes de haut niveau, choisissez une alimentation privilégiant les protéines et les sucres lents et ne vous privez pas de sommeil car vous gagnerez en concentration !



mercredi 11 décembre 2013

RÉUSSIR L'ÉPREUVE DU RÉSUMÉ EN CPGE !!!!!!!

RÉUSSIR L'ÉPREUVE DU RÉSUMÉ 

Le résumé de texte est une épreuve nouvelle pour les étudiants de classes préparatoires scientifiques. Il consiste à rendre l’essentiel de la pensée d’un auteur en la réduisant à un nombre de mots imposé.
C’est un exercice formel et formateur.
=>  Formel parce qu’il répond à des consignes précises qu’il faut impérativement connaître et respecter.
=>  Formateur parce qu’il demande d’une part de bien comprendre la pensée d’autrui et de la restituer objectivement, sans critique ni ajout, d’autre part de maîtriser correctement l’expression pour aboutir à une rédaction claire et précise.
Si exigeantes qu’elles soient, les qualités nécessaires pour faire de bons résumés s’acquièrent assez rapidement si l’on s’entraîne efficacement et régulièrement. C’est pourquoi après avoir défini l’épreuve, nous proposerons une méthode et l’appliquerons à un certain nombre de textes à résumer.
1. Présentation de l’épreuve
Résumer un texte c’est en donner une version condensée mais fidèle. Vous devez donc rendre l’essentiel des idées de l’auteur en respectant l’ordre du texte et ses articulations logiques. Vous devez vous mettre à la place de l’auteur et ne pas employer des formules telles que : « l’auteur déclare que..., montre que... ». Il faut conserver le point de vue du texte. Un texte a la troisième personne donne un point de vue général ; un texte à la première personne du singulier donne un point de vue personnel. Si l’auteur dit « Je », vous devez dire « Je ». Mais attention: un seul « je » dans un texte globalement à la troisième personne n’est pas significatif et peut être supprimé. Un changement d’énonciation dans un texte, par exemple un passage de ce que nous appelons « texte troisième personne », c’est-à-dire sans prise en charge directe de l’énonciation à la première personne du pluriel « nous » est souvent révélateur d’une stratégie argumentative. Tenez-en compte.
La réduction implique la reformulation, ce qui signifie que vous ne devez pas reprendre des mots du texte, encore moins des formules entières, même entre guillemets. Ce défaut que l’on nomme « montage de citations » est toujours très sévèrement sanctionné ; Toutefois si un terme est essentiel (mot-clef) il serait absurde de le remplacer par un mauvais équivalent. On doit alors le conserver.
Le style du texte initial doit autant que possible être restitué. Vous ne devez pas par exemple édulcorer le côté polémique d’un texte en remplaçant des termes forts par des synonymes neutres et fades.
• Le choix du texte
Le texte à résumer qui vous est proposé n’est pas tiré des œuvres au programme mais il porte sur la question du programme. Il s’agit presque toujours d’un texte argumentatif.
Le jour de l’épreuve le texte à résumer, que nous appellerons ici texte initial, est accompagné d’une consigne vous donnant le nombre de mots que doit comporter le résumé. Une marge de 10 % en plus ou en moins est admise et vous devrez indiquer vous-même sur votre copie le nombre de mots utilisés.
• Le compte des mots
Un mot est une unité typographique signifiante, séparée d’une autre par un espace, un tiret, une apostrophe. Ainsi si chacun des éléments d’un mot composé peut avoir un sens à lui seul, alors chaque élément comptera pour un mot :
c’est-à-dire : 4 mots
-  non-sens : 2 mots
Mais :
aujourd’hui : 1 mot
socio-éducatif : 1 mot
Car un des deux éléments typographiques du mot n’a pas de signification propre.
La même règle selon laquelle un mot est une unité de sens permet de bien comprendre que :
-  Je t’embrasse : 3 mots
Qu’espère-t-il : 3 mots
Dans le premier exemple, t’est la forme élidée du pronom te : c’est un mot.
Dans le deuxième exemple qu’est la forme élidée du pronom que : c’est un mot. Le t entre tirets par contre n’a aucun sens propre. Il n’est là que pour faciliter la prononciation ; il ne compte donc pas.
Cas particuliers :
les pourcentages, les dates, les sigles, ne comptent que pour un mot.
1947 : 1 mot
Les nombres autres que des dates doivent être écrits en lettres et chaque unité compte :
trois cent vingt : 3 mots.
Vous devez impérativement respecter le nombre de mots imposé, soit entre 180 et 220 pour un résumé de 200 mots. Le nombre de mots est vérifié et des sanctions sont automatiquement appliquées.

2. Réponses à quelques questions préliminaires
• Comment distinguer l’essentiel de l’accessoire ?
Les réductions demandées par les différentes écoles ne sont pas toutes équivalentes. Résumer un texte de 1 500 mots en 150 mots, c’est faire une réduction au dixième. Résumer 1 250 mots en 200 mots, c’est faire une réduction au sixième (6, 25) La notion d’indispensable, d’essentiel et d’accessoire dépend bien évidemment aussi de ce premier élément. Mais en tout état de cause vous devez aboutir à un texte compréhensible pour un lecteur non averti.
• Où sont les idées importantes dans un texte ?
Bien qu’il n’y ait pas de règles intangibles, la plupart des textes argumentatifs respectent le schéma suivant : l’auteur expose sa thèse au début du texte (ce qui ne signifie pas forcément dans la première phrase, ni même dans le premier paragraphe) et la réaffirme, la confirme dans la conclusion : il n’y a donc a priori aucune raison de supprimer le début du texte et la fin du texte, ce que font pourtant de nombreux candidats.
• Comment reconnaître la progression argumentative ?
Pour progresser dans une argumentation sans que son lecteur se perde, l’auteur dispose (parmi d’autres) d’un moyen essentiel : les liens logiques. Ce sont eux qui signalent le rapport entre une idée déjà énoncée et une idée à venir. Connaître et repérer ces liens est utile pour comprendre le texte mais aussi indispensable pour rédiger votre résumé. Dans la mesure où vous perdez une partie des informations en résumant, vous devez restituer le sens général en utilisant parfois de nouveaux connecteurs même si l’auteur n’en avait pas mis parce que les idées exprimées suffisaient à montrer la cohérence de l’ensemble.
• Combien de paragraphes devra comporter le résumé ?
Vous ne devez pas bien sûr faire une contraction qui comporterait autant de paragraphes que le texte initial, ce qui donnerait un propos morcelé et serait l’indice certain que le texte n’a pas été saisi dans sa globalité, d’où une sanction sévère.
À l’inverse il n’y a aucune raison de produire un texte compact sans paragraphes ni alinéas. Ce défaut est souvent signalé dans les rapports de jurys. Il traduit lui aussi une mauvaise compréhension du texte initial, car même sous forme réduite la contraction doit rendre compte de la progression de la pensée, ce qui est le rôle du paragraphe.
Le nombre de paragraphes possibles dans votre résumé sera bien entendu fonction de sa longueur. En général on peut admettre au maximum trois paragraphes dans un résumé de 100 mots et on peut aller jusqu’à quatre ou cinq dans un résumé de 200 mots. Évidemment ces chiffres sont indicatifs : le bon sens doit prévaloir en ce qui concerne le nombre de paragraphes retenus.
 Le résumé doit-il être réduit proportionnellement au texte initial ?
Un défaut grave et très courant consiste à faire un résumé déséquilibré : le candidat commence à réduire le début du texte puis, arrivé au milieu, il s’aperçoit qu’il a utilisé déjà beaucoup de mots et il continue en réduisant la deuxième partie de façon beaucoup plus drastique, voire dans les pires des cas en supprimant toute la fin.
Pour éviter ce défaut il ne faut absolument pas commencer à résumer avant d’avoir lu le texte en entier et fait le travail d’analyse.
En revanche, respecter l’équilibre du texte ne signifie pas non plus réduire chaque partie de manière strictement proportionnelle. Par exemple un résumé au 1/7 ne signifie pas que tous les paragraphes doivent être réduits aux 1/7.Certains paragraphes ont plus d’importance que d’autres et seront moins réduits ; Des paragraphes d’exemples pourront ne pas être repris du tout.
 Que faire des exemples ?
Il y a deux sortes d’exemples : les exemples purement illustratifs qui viennent corroborer une idée déjà donnée : on peut les supprimer.
Les exemples argumentatifs qui apportent un élément nouveau doivent être conservés.
Dans le cas d’une énumération d’exemples, il ne faut pas garder un exemple sur deux ou sur trois, mais exprimer l’idée par une expression englobante, si nécessaire. Il n’y a donc pas de réponse catégorique en ce qui concerne les exemples : la réponse peut être différente dans chaque texte et selon le type de résumé demandé.
• Que faire des citations ?
Il arrive que le texte à résumer comporte des citations. Soit l’on estime comme pour les exemples que l’information qu’elle apporte est accessoire et on la supprime, soit on décide de la conserver. Dans ce cas il faut reformuler son contenu pour réduire, supprimer les guillemets et l’intégrer au résumé en citant son auteur si le texte initial le fait.

3. Méthode de travail
• Lire et comprendre
Le premier critère d’évaluation d’un bon résumé est la compréhension du texte initial.
Or il faut pour bien comprendre un texte et avant toute démarche analytique précise l’aborder sans a priori, autrement dit s’abstenir de tout préjugé. Il se peut que certaines opinions contenues dans un texte soient différentes des vôtres ou des opinions les plus classiques dans le domaine. Cela ne doit pas vous empêcher de les comprendre ; dans les textes que l’on vous propose, les positions de l’auteur sont soutenues par une argumentation solide et il ne s’agit pas dans l’optique du résumé d’y adhérer ou de les critiquer mais simplement de repérer dans l’ensemble du texte quelles sont les idées exposées et comment elles sont validées. Ne perdez jamais de vue cet objectif.
N’oubliez pas non plus que l’auteur peut parfois exposer un point de vue qui n’est pas le sien à un certain moment du texte pour mieux faire valoir par ailleurs son propre point de vue, pour montrer qu’il sait prendre en compte des arguments adverses. Il est essentiel pour ne pas faire de contresens de savoir repérer les procédés qui signalent la distance prise par l’écrivain vis-à-vis de la thèse présentée : ce peut-être dans le vocabulaire : sans doute peut-on dire momentanément où telle est l’impression, ou dans la grammaire l’emploi du mode conditionnel signale en général que l’auteur n’adhère pas aux propos tenus : la violence aurait augmenté ces dernières années. Votre résumé devra faire comprendre exactement à qui appartiennent les idées retenues.
Ne perdez pas de temps à lire et relire le texte sans démarche active de votre part. Une première lecture peut si le texte est court (résumé en 100 mots) vous permettre de saisir son sens général et la thèse de l’auteur. Mais dès la seconde lecture vous devez faire un travail d’analyse.
Si le texte est long, commencez immédiatement la lecture analytique.
 Analyser le texte
- Identifiez le système d’énonciation et soulignez les mots qui semblent importants.
- Identifiez l’idée principale du texte, son évolution et les arguments successifs : pour cela repérez et encadrez les liens logiques en tenant compte des paragraphes et notez à côté de chaque passage son statut dans l’économie générale du texte : par exemple : préambule ; exposé de la thèse. Ce travail préparatoire vous aidera ensuite à respecter l’équilibre du texte et vous saurez mieux dans quelles proportions réduire chaque passage.
-Vous pouvez en même temps donner un titre à chaque partie en suivant le texte, noter tout de suite à côté de certains passages « ne pas conserver » et noter aussi des remarques qui peuvent être utiles comme «le paragraphe4 répète le 2».
-Une idée répétée est une idée importante : il ne faudra pas la supprimer, mais ne pas la répéter non plus car votre principe directeur reste la réduction ; Il faut donc ne la donner qu’une fois à un moment judicieusement choisi.
En dégageant ainsi la structure du texte vous aurez aussi constitué la structure de votre résumé.
À la fin de cette étape de lecture active (qui peut, elle, nécessiter plusieurs lectures) vous devez avoir clairement en tête la thèse du texte qui constituera le fil conducteur de votre résumé et assurera sa cohérence.
• Rédiger le résumé
On le fait en deux temps :
1-Premier temps :
Rédigez votre première ébauche de résumé au brouillon de façon très aérée, en n’écrivant qu’une ligne sur deux par exemple. Cela vous facilitera les opérations de correction, et de décompte des mots.
Deux critères importants de l’évaluation sont, nous l’avons vu, le respect du nombre de mots et la reformulation personnelle.
Le respect du nombre de mots
Vous pouvez rédiger entièrement votre résumé puis compter les mots ensuite. Si vous dépassez de beaucoup le nombre de mots, il faudra voir quelles idées accessoires pourraient être supprimées. Si vous dépassez peu, travaillez sur la réécriture (voir ci-après deuxième étape).
Vous pouvez aussi faire une partie du résumé, correspondant par exemple au tiers du texte (les lignes portées sur le texte vous aideront à vous situer) et compter les mots ensuite. Si vous constatez alors que vous avez déjà utilisé 80 % de vos mots, soyez vigilants : vous risquez de faire un résumé déséquilibré. Voyez tout de suite quelles idées de cette première partie n’auraient pas dû être conservées. Continuez de la même manière jusqu’à la fin du texte. Sans vous lier impérativement, cette seconde méthode a l’avantage de vous fixer un cadre, « des fourchettes » pour vous guider dans la rédaction. Avec l’entraînement vous saurez choisir entre l’une ou l’autre méthode celle qui vous convient le mieux.
La reformulation
Vous devez être capable après le travail d’analyse, de résumer le texte sans trop le consulter ce qui vous permettra de reformuler plus facilement. Néanmoins reportez-vous régulièrement à votre travail d’analyse pour vérifier que vous ne vous écartez pas de votre schéma d’ensemble. Vérifiez aussi que vous n’avez rien ajouté, ce qui arrive parfois et est tout à fait contradictoire avec l’objectif même du résumé. Rédigez par parties cohérentes et non phrase par phrase. Pensez aussi tout de suite à utiliser suffisamment de liens logiques.
2-Deuxième temps :
Il faut maintenant retravailler à partir de ce premier résumé.
Si vous avez suivi les conseils donnés ci-dessus sa formulation ne devrait pas être trop proche du texte initial et s’il est trop long, ce qui est vraisemblable, cela devrait pouvoir se réduire en ne jouant que sur le style. Toutefois il faut absolument revérifier votre résumé avec le texte pour voir si vous n’avez pas conservé trop de mots ou d’expressions de l’auteur. Si c’est le cas reformulez avec des synonymes ou d’autres tournures ; mais attention : le remplacement des termes du texte par des synonymes est un exercice délicat : il faut choisir le bon synonyme, car un même mot peut avoir plusieurs synonymes selon le contexte.
Vous devez ensuite vous consacrer à la réduction de ce premier résumé s’il est trop long. (S’il est trop court, ce qui arrive aussi, vous devez reprendre des idées que vous aviez éliminées. Un résumé en dessous du nombre de mots imposés est sanctionné de la même manière qu’un résumé trop long !).
Par une bonne maîtrise de l’expression on peut assez facilement réduire par exemple de 250 mots à 220 mots un résumé sans supprimer aucune idée. Attention cependant à ne pas tomber dans le « style télégraphique ». Vos phrases, même brèves, doivent rester grammaticalement correctes. Il est parfois commode de mettre entre parenthèses un membre de phrase : on ne doit pas se l’interdire, mais il ne faut pas en abuser. Nous conseillons de ne pas utiliser ce procédé plus d’une fois dans un résumé.
En travaillant sur la réécriture notez au fur et à mesure le nombre de mots économisés.
Voici quelques procédés de réduction :
Synonymes et équivalents
Si possible remplacer une expression par un mot ou par une autre expression plus courte : remplaçons « en effet » par « car » (gain = 1 mot),
 « le plus grand nombre » par « la majorité » : gain = 2 mots.
Un groupe comportant une proposition subordonnée relative a souvent un nom ou un nom accompagné d’un adjectif pour équivalent.
Ponctuation et types de phrases
Deux points peuvent exprimer un lien de causalité et donc remplacer « car » « en effet ».
Les phrases interrogatives seront employées pour manifester la structure argumentative du texte.
Les exclamatives aident à rendre l’implication de l’auteur dans son ouvrage, sa subjectivité.
Gérondifs et participes
Ils peuvent être très utiles, pour rendre en peu de mots une cause, une temporalité. Attention toutefois un abus de participes présents est lourd. Essayez de varier les tours.
Subordination et coordination
De même que nous avons conseillé de ne pas faire une suite de petits paragraphes nous recommandons de ne pas faire une succession de petites phrases : outre que cela n’est guère agréable pour le lecteur, on utilise davantage de mots avec cette mauvaise méthode. Il faut donc regrouper les éléments conservés par subordination ou coordination. De plus, cela accroît la logique du résumé. Par contre on évitera les phrases trop longues et confuses.
Si à la fin de ce travail de réduction vous êtes en dessous du maximum autorisé, n’hésitez pas à rajouter des mots de liaison.
• Relire
Relisez votre résumé et demandez-vous s’il est compréhensible pour quelqu’un qui ignore totalement le texte initial. (Lors de votre entraînement au cours de l’année, il serait utile de lire votre texte à haute voix. Il est conseillé aussi de le faire lire par une tierce personne, afin d’en vérifier plus sûrement la clarté.)
Assurez-vous de la correction de l’expression et de l’orthographe.
• Recopier
Recopiez votre résumé en soignant l’écriture et la présentation. N’oubliez pas de noter le nombre de mots à la fin de votre résumé et d’en faire un décompte progressif au fil du texte de la manière dont on vous le demande. Tous les concours ne donnent pas les mêmes consignes (barre tous les 20 mots, nombre de mots par lignes). Respectez les consignes du concours que vous passez.

How To Learn English Very Fast !!!!!!!!!!!!!!

  Is it possible to learn English very very fast?   Is it possible to make massive improvements in only 2-3 months?
The answer is yes.
But of course, to make massive improvements requires massive intensity and effort.
So, how can you do it?  How can you improve super-fast?  What do I recommend for this kind of goal?

1. Obsession

The first and most important thing you need to achieve this goal is incredible passion.  You must have tremendous emotional power to learn super-fast.   Why?  Because you must study English 8-14 hours a day…  and every hour you must be alert, interested, and energetic.
To improve that quickly, you must build emotion.  You must be obsessed with English.  You must be passionate and incredibly enthusiastic.  Remember, Emotion is 80% of success, method is only 20%.
To create passion, you need very compelling reasons to learn English.  Just doing well on a test is not a strong enough reason.  Just getting a new job is not a strong enough reason.  You need HUGE reasons for doing this.  Imagine all the incredible benefits you will have as a fluent English speaker.  Imagine how your life will change 5 years from now.  10 years from now.  20 years from now.
If you are motivated by money, imagine how English will make you amazingly rich.  Visualize your dream house, your dream car, your dream life.
If love motivates you, imagine how English will help you meet incredible people from other countries.  Imagine dating beautiful/handsome foreigners!  Imagine incredible love and passion– possible because you are a fluent English speaker.
You can also exaggerate the terrible things that will happen if you fail to speak English fluently.  Imagine all the jobs you will miss.  Imagine all the people you will never meet.  Imagine how bad your life will be because you can’t speak English.
Make your reasons bigger!  Bigger reasons = Bigger Passion.  Bigger Passion = Bigger Success.
Emotions is the key.  Make your emotion stronger!  Become obsessed with English!

2. Massive Input

The second key to super-fast learning and incredible intensity is to focus on English INPUT.  Do not waste time studying grammar or vocabulary.  Don’t waste time trying to speak.
You should spend all of your time either listening or reading.  This is the fastest and most efficient method for speaking English fluently.
Carry your iPod everywhere.  Always have a book with you.
Specifically, you should listen mostly to the Mini-Story Lessons, the Point of View Lessons, and the Main Audio Articles.  These are the most powerful lessons and will help you learn the fastest.
You should read easy English novels– starting with novels for children.   Absolutely do not waste time reading textbooks!

3. Massive Intensity

To be fluent in only 2-3 months, you must create massive intensity.  In other words, you have to listen and read 8-14 hours a day, every day.   You must listen constantly to English.   You must read constantly.
In fact, I recommend alternating the two activities.  Listen for an hour, then read a novel for an hour.  Then listen again for an hour.  Then another hour of novel reading.
If you are really focused on speaking well, do more listening.  But don’t worry, reading will also help your speaking ability.
So that’s it.  That’s my simple method for very fast English fluency.
Of course, most people do not need to improve so quickly.  For most people, two hours a day of listening and reading is enough.
But if you need or want to improve very quickly, follow this plan.


Good luck!

dimanche 8 décembre 2013

Règles pour améliorer son efficacité professionnelle !

Avec la nouvelle année qui approche, pourquoi ne pas commencer à prendre de bonnes résolutions dès maintenant ?
Pour vous aider Cédric Copy du Cabinet ComCoach, qui accompagne les professionnels du conseil, du coaching, de la formation et de la thérapie pour trouver des clients en ligne, vous propose 51 Règles pour Améliorer votre efficacité Personnelle !
La gestion du temps est le problème que chacun pense avoir.
En réalité comme le dit Tony Schwartz dans son livre intitulé « The Power of Full Engagement », ce n’est pas le temps que vous devez manager.
Le temps n’est pas quelque chose que vous pouvez contrôler.
En revanche vous pouvez apprendre, comme le recommande Tony, à vous manager vous même.
Vos habitudes, vos comportements, votre état d’esprit à la tâche sont des choses que vous pouvez prendre sous votre contrôle.
Dans cet article vous allez pouvoir découvrir les 51 règles de la productivité personnelle qui vont vous permettre de rationaliser votre travail et devenir plus productif.
Vous allez apprendre plusieurs stratégies très utiles pour vieux allouer votre temps, votre attention et votre énergie mais vous allez aussi accomplir beaucoup plus de choses.
Sans ces règles vous allez continuer à obtenir les résultats que vous avez toujours obtenu.
Vous allez continuer à terminer vos journées en ayant l’impression d’avoir été très occupé couplée à l’étrange sensation de rien avoir accomplit de significatif. Donc si vous êtes satisfait de votre résultats actuels et que vous vous sentez pleinement productif et efficace, ne lisez pas les lignes qui suivent.
Pour les autres, voici les 51 stratégies que vous pouvez utiliser pour améliorer votre productivité personnelle de façon drastique :

1. Définissez des Objectifs journaliers

– Sans un focus très clair sur ce que vous voulez accomplir le jour même cela devient facile de succomber aux distractions. Fixez vos objectifs un jour à l’avance, décidez ce que vous voulez faire puis FAITES LE !

2. Utilisez la loi de Parkinson à votre avantage

– La loi de Parkinson dit que la durée nécessaire pour accomplir une tâche tend à s’adapter au temps qui a été alloué pour accomplir cette tâche. Ainsi faites en sortes de mesurer le temps que peut prendre un tâche pour être accomplie au plus vite. Notez ce temps et allouez vous la moitié de ce temps pour accomplir une tâches similaire.

3. Posez des limites

– Sachez dire clairement et simplement NON aux demandes que vous considérez comme ne méritant pas que vous y accordiez de votre temps.

4. Levez-vous tôt

– Faites en sorte de vous levez tot le matin, comme par exemple à 5 heures du matin, et allez directement travailler sur votre tâche la plus importante. Vous pouvez accomplir beaucoup plus avant 8 heures du matin que la plupart des gens dans leur journée entière.

5. Faites preuve de courage

– Si vous avez une tâche importante à accomplir mais que vous ne vous en sentez pas le courage, prenez une grande inspiration pour réunir toute l’énergie que vous avez en vous et attelez vous-y jusqu’à ce qu’elle soit fini. Vous sortez ainsi de la procrastination et aurez un peu plus de facilité pour accomplir ce genre d’activité la prochaine fois.

6. Apprenez à taper plus vite

– Prenez le temps vous entrainer à taper plus vite au clavier. Si vous augmenter votre cadence de frappe à 60 ou 90 mots par minutes, vous accomplirez beaucoup de tâches.

7. Installez le silence

– Prenez un portable sans connexion réseau et partez directement travailler dans un endroit où vous ne serez soumis à aucune distraction comme dans une bibliothèque, un parc, un salon de thé ou votre propre jardin. Prenez soin de vous débarrasser de tout outils ou gadget de communication au préalable.

8. Appliquez le principe de Pareto.

C’est la règle des 80-20, qui stipule que 80% de la valeur d’une tâche représente 20% de l’effort. Concentrez votre énergie les 20% les plus critiques, et ne perdez pas de temps sur les 80% restants.

9. Prenez un rythme

– Choisissez délibérément de prendre un rythme plus rapide : parlez plus vite, tapez plus vite au clavier, lisez plus vite et rentrez plus vite chez vous !

10. Utilisez l’intelligence collective

– Faites en sorte d’avoir autour de vous un groupe d’individu capable et productifs pour pouvoir échanger régulièrement avec eux sur les bonnes pratiques de productivité.

11. Créez un espace de travail relaxant

– Réduisez votre stress en cultivant un espace relaxant, bien rangé et libre de tout encombrement.

12. Fixez l’ordre du jour.

- Établissez un agenda écrit à destination des participants à une réunion à l’avance. Cela améliore grandement le focus et l’efficacité des personnes présentes. Vous pouvez aussi l’utiliser pour les appels téléphoniques aussi.

13. Trouvez des sources d’inspiration

– Lisez des livres, blogs et autres sources d’information sur la productivité de façon régulière. En consommant régulièrement ce genre d’information vous allez vous trouver naturellement plus productif et vous débarrasser de certains pratiques quotidiennes qui ont tendance à sapper votre productivité.

14. A vos Armes, Tirez; Visez

– Évitez la procrastination en prenant des mesures immédiates après la fixation d’un objectif, même si l’action n’est pas parfaitement planifié. Vous pouvez toujours rectifier le tir en cours de route.

15. Ne Réfléchissez pas plus d’une minute avant d’agir

- Une fois que vous avez les informations dont vous avez besoin pour prendre une décision, démarrez une minuterie et donnez vous seulement 60 secondes pour prendre la décision finale. Vous pouvez passer cette minute entière à tergiverser et réfléchir à tout ce que vous voulez, mais faites en sorte qu’elle se termine par un choix clair. Une fois que votre décision est prise, prenez au moins action pour mettre les choses en mouvement.

16. Fixez un délai.

- Fixer une date ou/et une heure limite pour accomplir les tâches que vous vous êtes fixé, et utilisez cette information temporelle comme un point de repère pour rester sur la bonne voie.

17. Soyez en bonne condition physique

– Si vous ne faites pas d’activité sportive régulière, faites en sorte d’en trouver une OU mettez vous à marcher régulièrement par sessions d’au moins trente minutes. L’activité physique vous donne plus d’énergie et vous permet d’être plus productif dans votre travail.

18. Prenez des engagements

- Parlez aux autres de vos engagements, car ils vous aideront à vous tenir responsable de leur accomplissement. Vous aurez aussi sur les épaules une pression saine pour vous tenir dans l’action.

19. Devenez Ponctuel

– Assurez vous d’être toujours à l’heure dans le travail que vous comptez rendre ou dans vos rendez-vous.

20. Managez les frictions

– Bannissez tout ce qui est susceptible de faire diminuer votre productivité ou faites en sorte de planifier ces moments à l’avance et de préférence à la fin de votre journée. Par exemple si vous avez tendances à passer plus de temps que vous le voudriez sur Facebook, utilisez un outil comme Leechblock (un plugin sous Firefox) qui vous permettra de bannir certains site aux heures où vous voulez être productif. De la même façon pour vos collègues et associés qui ont tendance à vous distraire : Faites en sorte de les prévenir des heures où ils seront bienvenus et posez des limites très strictes si ils ne respectent vos injonctions.

21. Remplissez les blancs

– Quand vous êtes dans un moment de creux, utilisez ces périodes pour lire des articles et vous éduquer sur un sujet. Si vous êtes un homme, vous pouvez le faire en vous rasant (de préférence au rasoir électrique). Au bout d’un an vous aurez lu 365 articles.

22. Créez une attente positive de résultats

– Visualisez votre objectif comme étant déjà accompli. Mettez vous dans un état complet de présence et entrez pleinement dans l’expérience de visualisation et vous vous retrouverez bientôt dans cette situation en réalité.

23. Faites une sieste

– Si vous en avez la possibilité, trouvez vous un moment pour faire 20 minutes de sieste au moment de la journée où vous en avez le plus besoin. Ne dormez pas plus que cela, le but est de vous détendre et de vous remettre sur pied pas de rattraper votre sommeil en retard.

24. Sachez vous récompenser sur le chemin

– Donnez vous régulièrement des récompenses lorsque vous avez atteint une de vos mini-objectifs : accordez vous un massage, un film ou une journée au spa.

25. Désinscrivez-vous !

– Mettez fin à toute newsletter, lettre d’information, compte de réseautage social, flux RSS qui demande votre attention récurrente si vous ne vous servez pas de l’information qu’il vous emmène. Vous aurez plus d’énergie mentale et de disponibilité pour accomplir les choses importantes.

26. Structurez votre Gestion des Priorités.

- Séparez les tâches vraiment importantes des tâches seulement urgentes via le système de Covey. Allouez des blocs de temps prioritaires pour travailler sur les tâches critiques qui sont à la fois urgentes et importantes, puis celles qui sont importantes mais qui sont rarement urgentes, comme l’exercice physique, l’écriture d’un livre, ou la rencontre de l’âme sœur.

27. Créez un continuum.

- À la fin de votre journée de travail, identifiez la première tâche sur laquelle vous travaillerez le lendemain, et préparez ce dont vous avez besoin à l’avance. Le lendemain, commencez à travailler sur cette tâche immédiatement.

28. Discrétisez vos activités

- Répartissez des projets complexes ou nébuleux en tâches plus petites et bien définies. Focalisez vous sur le fait de compléter ces tâches unes à unes.

29. Améliorez votre organisation

– Faites en sorte d’avoir un bureau et un ordinateur bien organisé. Avoir du bazar sur votre bureau ou sur votre ordinateur est source de stress, de perte de temps et utilise beaucoup de votre énergie mentale pour vous rappeler où se trouvent ces choses. Vous pouvez aussi faire cela avec vos possessions personnelles pour rendre votre espace de vie plus agréable et améliorer la qualité de vos moments de détente.

30. Ayez une ligne de traitement unique

- Une fois que vous entreprenez quelque chose, restez sur cette tâche jusqu’à ce qu’elle soit terminée à 100%. N’intercalez pas d’autres tâches au milieu. Si vous rencontrez des distractions, faites une note pour y revenir plus tard.

31. Procrastinez de façon consciente

– Repoussez les tâches peu importantes et peu urgentes aussi longtemps que possible – vous vous rendrez compte que certaines n’ont même pas besoin d’être accomplie.

32. Nourrissez vous de bonnes choses

– Faites en sorte de ne pas manger de repas trop lourd à midi. Il est souvent difficile de rester productif quand une bonne partie de notre énergie physique est assignée à la digestion d’aliments lourds. Mangez une salade complète à midi ou autre chose mais en quantité raisonnable.

33. Passez en mode aléatoire

– Prenez un morceau complètement aléatoire d’un projet de grande envergure et faites en une partie. Payez une facture aléatoirement, faites un appel téléphonique, ouvrez un livre à une page aléatoire.

34. Libérez vous du perfectionnisme

– Décidez d’accomplir certaines tâches de toute façon même si le résultat ne sera pas parfait. Créez un un site web en ligne avec une interface perfectible et un design du milieu des années 90, commencez à créer un business plan sans avoir nécessairement toutes les infos… En partant de cette base vous ne pourrez qu’aller vers du mieux car vous avez fait le 1er pas.

35. Débarrassez vous de votre télévision

– La télévision est le fast food du divertissement. L’amas de négativité qu’elle représente couplée à la passivité qu’elle crée chez vous est un ennemi de votre agilité mentale et de votre productivité. Le temps que vous passez devant la télévision est du temps dépensé que vous ne retrouverez jamais. Trouvez d’autres façons de vous détendre qui soient plus enrichissantes ou sélectionnez très soigneusement les programmes que vous regardez et n’allumez votre télévision qu’à ces moments là.
temps passé devant la tv

36. Déléguez

– Si une tâche ne nécessite pas que ce soit vous qui la fassiez et qu’elle peut être confiée à quelqu’un d’autre alors allégez vous en la déléguant.

37. Suivez votre intuition

– Votre premier instinct est souvent le meilleur, suivez le car en entrant dans la réflexion vous avez de bonnes chances de créer des problèmes qui n’existent pas et de vous retenir d’agir.

38. Utilisez un Timer

- Un timer est un outil essentiel pour rythmer votre journée entre moments de travail et moments de détente. Vous allez devoir identifier la durée qui fonctionne le mieux pour vous, que ce soit 45, 60 ou 90 minutes – faites en sorte que cette période de travail soit ininterrompue et focalisée autant que possible sur une seule tâche.

39. Optimisez

– Identifiez les processus que vous suivez pour accomplir certaines tâches récurrentes. Mettez les à plat sur papier et essayer des les optimiser puis testez votre processus amélioré. Parfois certains éléments restent invisibles tant qu’on ne les a pas examinés au microscope.

40. Faites le pire en premier

– Pour vaincre la procrastination vous devez apprendre à vous débarrasser des tâches les plus ingrates en premier dans votre journée au lieu de remettre a plus tard. Cette petite victoire donnera le ton pour une journée très productive.

41. Focalisez votre énergie sur les tâches à haut ROI

– Faites en sorte de calculer votre revenu horaire et décidez de déléguer toutes les tâches professionnelles ou personnelles de votre vie dont le coût est inférieur à ce revenu horaire. Ainsi vous faites plus de place dans votre vie pour travailler sur des activités qui requièrent toute votre habilité et votre présence sur les tâches à haut ROI ou vous détendre et profiter de la vie.

42. Donnez vous 30 jours

– Identifiez la nouvelle habitude dont vous aimeriez disposer et engagez vous à la tenir pour 30 jours seulement pour commencer. Avoir une période limitée vous permet de savoir si cette nouvelle habitude vous convient et cela vous paraîtra beaucoup moins écrasant que de commencer une nouvelle habitude pour une durée indéterminée.

43. Les pics d’efficacité

– Identifiez votre cycle de pic d’efficacité et planifiez vos tâches les plus importantes pour ces moments. Également travaillez sur les tâches mineures pendant vos périodes hors pics d’efficacité.

44. Les périodes d’isolement

– Créer des blocs de temps pendant lesquels vous décidez de ne pas être interrompu pour le travail qui demande de la concentration. Prévoyez les tâches moins importantes et demandant moins d’énergie mentale pour des périodes où vous acceptez d’être interrompu dans votre travail.

45. Sortez de la zone grise

– C’est un concept que j’ai appris par le marketeur Eben Pagan dans son programme Altitude destiné aux entrepreneurs. La zone grise est la zone où vous entrez à chaque fois que vous êtes mentalement en train de penser à autre chose que votre travail aux heures où vous travaillez ou que vous pensez à votre travail quand c’est le moment de vous distraire ou de profiter de vos proches et amis. Vous voulez identifier les moments où vous entrez dans cette zone grise et faire en sorte de retourner dans la zone travail ou détente.

46. Effacer une tâche

– La manière la plus efficace de réaliser une tâche est de l’enlever de sa liste. Si cette tâche n’a pas absolument besoin d’être faite alors effacez-la de votre liste.

47. Identifiez des étapes clés

– Quand vous commencez une tâche, identifiez la cible que vous voulez avoir atteint avant d’arrêter de travailler. Par exemple en travaillant sur l’écriture d’un livre, vous pouvez décidez de ne pas vous arrêter avant d’avoir écrit au moins 1000 mots. Atteignez l’étape clé que vous vous êtes fixé, coûte que coûte.

48. Allez à sens contraire

– Si vous avez la liberté de vos horaires et de votre emploi du temps, faites en sorte d’aller aux endroits où il y a d’habitude beaucoup de monde aux jours et heures où il n’y a personne. Ainsi vous gagnez un précieux temps pour soit travailler plus et plus efficacement soit pour vous détendre.

49. Cadrez le temps utile

– Donnez vous une période de temps fixe (comme 30 minutes par exemple) pour entamer une tache. Ne vous inquiétez de ce que vous aurez accompli sur cette période, accordez-y le temps prévu.

50. Groupez les tâches

– Regroupez les tâches similaires telles que les appels téléphoniques ou les déplacements. De cette façon vous entrez dans un mode et vous accomplissez tout ce que vous aviez à faire sur le même registre.

51. Et vous ?

Quelles sont les stratégies que vous utilisez pour être productif et efficace toute la journée et ne pas tomber dans le piège de la procrastination ?